L’Humanité aurait fait un réel progrès si elle avait su abandonner, une bonne fois pour toutes, définitivement, le système croissanciste et spéculatif mis en place depuis le Néolithique, celui-ci consistant à faire exploiter notre Nature, considérée à tort comme infinie, par de « basses castes » assujetties à des « zélites » toujours d’autant plus nulles et peu nombreuses que leur puissance devenait grande.
Désormais, c’est foutu ! Les limites de la Nature ont été atteintes et dépassées, et le fait incroyable que l'Humanité consomme en huit mois ce que Notre Planète fournit en douze mois le prouve incontestablement.
Les Humains qui verront la lumière s’éteindre pour notre espèce sont déjà nés.
Il n’y a donc plus lieu de croire encore à un quelconque progrès.
1 De Pierre-Yves -
Les limites de la Nature sont dépassées, et la Nature nous le fait savoir par des catastrophes tout aussi naturelles même si les humains ont fait ce qu'il fallait pour pousser la nature dans ses retranchements.
La question que je me pose alors est ; l'humanité dispose-t-elle réellement de la capacité de mener à son terme son oeuvre d'auto-destruction ?
Si non, c'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Une bonne parce que l'humanité survivrait. Et une mauvaise en toute hypothèse, parce qu'il faudra passer par des phases d'effondrement, avec toutes les conséquences humaines désastreuses qu'on peut imaginer.
On en a d'ailleurs discuté à têtes reposées il n'y a pas si longtemps dans un joli coin de France dont tu as le secret, et ta conclusion fut que dans l'effrondrement deux tendances peuvent se manifester, premièrement celle de la guerre civile où ce sont les plus forts qui imposent leur loi, et deuxièmement celle de l'entraide qui permet de faire fructifier ce que l'humanité a accumulé de connaissances utiles. Car évidemment rien ne serait pire que de devoir repartir de zéro.