Les directeurs des banques centrales du monde se sont réunis il y a quelques jours à Jackson Hole dans le Wyoming.
Pour les financiers, le compte-rendu de réunion est assez positif. Normal pour des personnes sans horizon, qui travaillent "au jour le jour", connectées qu'elles sont aux indices boursiers.
Mais pour des gens plus réalistes et plus humains, comme François Leclerc qui est "la Plume adjointe" de Paul Jorion, le compte-rendu de réunion est plus gris, voire presque noir : il parle d'un chômage institutionnel pour de très nombreuses années.
Comme nous savons que N. Roubini et P. Jorion annoncent une rechute de grande ampleur et que nous savons que nous pouvons les croire (Cf. les deux articles qui précèdent celui-ci), plusieurs questions à l'attention de nos dirigeants peuvent venir à l'esprit.
Par exemple et d'abord : Que va-t-on faire des armées de chômeurs qui vont se former partout sur la Planète ?
Ensuite : Y aura-t-il des sanctions à l'encontre des financiers qui nous auront menés à la Berezina qui arrive sous peu ?
Enfin : Y a-t-il eu des réflexions sur des solutions économiques réellement nouvelles pour résoudre l'avalanche de problèmes que va générer la débâcle boursière et financière ?
Car après la première alerte des subprimes, il faut espérer que nos chères élites (*) ont réfléchi à des solutions alternatives au système économique actuel qui refuse toute réforme alors qu'il reste à venir le problème des "cartes de crédit", aussi grave que celui des subprimes, qui lui, rappelons-le, n'a toujours pas commencé à se résorber.
Nous avons permis que soit créée de la monnaie pour renflouer les banques ; c'était de la mauvaise monnaie ! qui grève les comptes des générations futures.
Ne pourrait-on pas créer de la bonne monnaie, celle qui permettrait de payer les travailleurs sans emploi pour qu'ils se consacrent à améliorer les conditions écologiques sur notre Terre ou mettent en place des dispositifs de captage de l'énergie solaire sous toutes ses formes ? ce qui profiterait aux générations futures.
Procéder ainsi serait comme jeter les bases de l'économie écologique et cela offrirait une perspective de sortie de crise.
Et à ceux qui diraient que cette solution ne serait pas rentable, nous aurions tout le loisir de rétorquer que le système économique qui nous a conduit dans l'impasse où nous nous trouvons est tout sauf rentable ; à tous les points de vue.
Hélas, il est très probable que nos politiques-peoples n'ont réfléchi à rien de tout cela.
Alors il ne reste plus qu'une solution : Que les peuples sortent de leur torpeur !
Il faut que soit lancée l'écodouble car c'est le seul système rentable à long terme et profitable aux peuples !
Et c'est les peuples qui sont les seuls à même de pouvoir imposer ce type d'économie aux financiers et aux politiques.
Ces derniers sont en effet totalement incapables d'imposer quoi que se soit aux financiers.
(*) Dans tous les sens du terme.