Monsieur le Président de la République !
J'ose vous manquer de respect en vous disant qu'il vous reste seulement quelques semaines pour radicalement changer votre fusil d'épaule en ce qui concerne votre comportement envers les financiers français.
Vos amis les banquiers vous ont berné et nous ont floué, ce que Jean Montaldo (*) dit haut et fort dans son nouveau livre. Tout notre argent que vous leur avez prêté, sans réelle contreparties, est désormais soit perdu soit bloqué mais en tout cas ne sert pas à ce pourquoi, vous et vos homologues, vous avez cru qu'il servirait.
Monsieur Gordon Brown en personne commence à s'inquiéter de leurs comportements et de nombreux Ministres allemands n'ont pas hésité à sermonner les banquiers de leurs pays qui ne tiennent pas, pas plus qu'ailleurs, les promesses faites de soutenir l'économie.
Lisez donc Paul Jorion pour vous tenir informé de la réalité de la situation (Paragraphe 10 et 12 de cet article par exemple).
Le système auquel s'accrochent les financiers de la planète n'est plus défendable.
Il est scandaleux qu'il utilisent notre argent à leur seul profit, alors qu'ils l'ont obtenu de par votre volonté, afin de privilégier nos intérêts.
Depuis l'injection de tout notre argent dans les banques, leur situation n'a pas changée : elles restent ruinées et elles continuent la spéculation à outrance, sans se soucier de la réelle économie (Cf. Paul Jorion toujours et Jean Montaldo encore).
Or, de cet argent nous en avons besoin pour jetter les bases de l'économie écologique.
Le drame est là ! Sans cet argent, nous ne pouvons pas entamer la refonte complète et totale du système agonisant afin de le remplacer au final par l'écodouble qui est la seule issue.
Votre choix est désormais restreint : Les banquiers ou le peuple. Et il ne vous reste, je vous le répète, que peu de temps pour choisir. Un autre krach s'annonce et une fois celui-ci arrivé, il vous sera difficile de vous dédouaner si vous choisissez les bandits, puisque alors, vous les aurez soutenus jusqu'au bout alors qu'ils sont les responsables de la ruine.
En cette veille de 14 juillet, il serait bon, pour la France et pour le Monde, qu'enfin vous choisissiez le peuple, que les financiers s'emploient à ruiner.
Un petit coup de votre part, "à la Philippe le Bel" arrêtant les Templiers ses banquiers ne serait pas une hérésie, avec nationalisation des banques dans la foulée, sans payer bien sûr, leurs caisses étant vides.
Le Roi Philippe n'avait pas de raison valable de traiter les Templiers comme il l'a fait, sinon l'appât du gain et le renforcement de ses pouvoirs.
Vous, vous avez toutes les raisons du monde de les faire arrêter car les lois ont été largement baffouées et il y a déjà quelques mois que vous auriez du le faire, pour nous défendre, nous.
Qu'attendez-vous que diantre ? Votre ami, c'est le peuple ! Personne d'autre !
Il s'agit de le sauver même si pour cela vous devez, en plus de faire arrêter les bandits-banquiers, fermer le Palais Brongniart symbole de leur débauche et lieu de leurs effarantes pratiques.
Ne voyez-vous pas que "Le CAC 40 à la lanterne" va bientôt rentrer dans le Top 50 ?
Alors Monsieur !? Panthéon ou oubliettes de l'Histoire ?
C'est maintenant l'heure du choix.
(*) Journaliste d'investigation, auteur notamment de "François Mitt'rand et les 40 voleurs" et de "Rendez l'argent".