La révolution en ... Grande-Bretagne

Les journalistes anglais ont décidé de dire la réalité sur les pratiques des élus et différents notables de leur pays.
Il s'en suit une sorte de grande lessive du monde politique. L'abcès est crevé.

"Grâce" à la crise, qui y est sans doute pour quelque chose, dans ce pays financier au bord de la ruine tellement sa prospérité était fondée sur la pure spéculation financière, l'argent se fait rare. L'heure des comptabilités réelles revient et ça ne peut pas faire de mal.
Depuis trente ans, l'incompétence des dirigeants et leurs petites mesquineries en notes de frais étaient supportées car la finance qu'ils favorisaient permettait un semblant de richesse profitant à presque tous. Aujourd'hui, la ruine de la finance laisse le petit peuple bien en peine. On fait les comptes, même les petits, ceux des frais. Et à ce jeu où la presse tape très dur, les ministres et les parlementaires tombent comme des mouches.Il faut juste espérer maintenant que les remplaçants seront compétents et honnêtes, en petite comme en grande finance.

Et en France alors ?
Malheureusement, nous ne sommes pas prêts de voir de pareilles bonnes choses. Nos journalistes semblent vouloir continuer à commenter les bassesses plutôt que de s'attacher à dévoiler l'incompétence, l'inconséquence et la malhonnêteté. Tenez ! Hier matin encore sur Europe 1, Madame Lagarde, notre actuel Ministre "de l'économie moribonde" s'est fendue d'un "cher Jean-Pierre" dans la conversation - conversation, c'est le mot - qu'elle avait avec Monsieur Elkabbach.
En cette période difficile, si la presse anglaise fait la révolution en son pays, la presse française copine avec ceux qui nous ont menés à la ruine en ne dénonçant rien de la folie financière qu'ils laissaient prospérer.
Au pays de la Révolution, c'est donc : Vive les privilèges !  Car ainsi rien ne change pour "les zélites", même quand c'est la tempête.

Voilà pourquoi, nous allons garder encore un peu notre nomenklatura, juste le temps que la ruine financière soit totale, et que bien sûr il en soit de même pour la ruine écologique.

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