Il y a déjà un mois, je pensais, et disais à mes proches, que pour la période que nous allions vivre - que nous vivons maintenant - il serait souhaitable que fussent interdits les épandages de pesticides dans les champs, ceci afin de ne pas risquer d'affaiblir les poumons des populations avant les assauts du Covid-19.
Cela n'a pas été fait ! Actuellement, toutes les nuits, des produits chimiques dangereux sont pulvérisés partout autour des villes et des villages.
Bien entendu, il aurait été bienvenu d'interdire aussi l'épandage des lisiers et méthanisats, sources de grandes quantités de microparticules irritantes pour les poumons lors de leur dispersion dans les champs.
Hélas, ça, ce n'était réellement pas possible, quand bien même cela aurait été décidé, grâce à un sursaut d'intelligence ! En effet, ces lisiers et méthanisats, véritables déchets, produits durant toute l'année par l'élevage intensif - celui-ci constituant un terrible Crime contre la Nature - n'auraient pu être conservés davantage dans les fermes industrielles normalisées, car les capacités de stockage de leurs fosses, tout aussi normalisées, ne sont pas celles du tonneau des Danaïdes ! (Je salue ici la cellule DEMETER, de la gendarmerie multinationale, chargée de réprimer les méchants terroristes anti-adhérants-de-la-FNSEA, dont je suis assurément si l'on en juge par ce que je viens d'écrire. Et je dis à cette cellule que l'Histoire montre qu'il vaut mieux résister plutôt que de collaborer.)
Je pensais, et disais aussi aux mêmes, qu'il serait judicieux de mettre à l'arrêt toutes les centrales nucléaires partout dans le monde. Au cas où ! Au cas où, par exemple, il adviendrait qu'une grande partie des personnes capables de piloter ces machineries infernales soit atteinte par la maladie, ce qui, à n'en pas douter, compromettrait grandement la sécurité très instable de ces installations. En effet, il faut savoir que pour ce qui est de la France, beaucoup de ces personnes sont d'un certain âge 1, âge qui les rend de façon certaine plus sensibles au virus.
En fait, ce qui me poussait à penser cela, c'est qu'une des caractéristiques propre aux politiques au pouvoir, dans notre monde néolibéral, consiste à s'avérer incapables de prévoir quoi que ce soit : Les membres du gouvernement français ne disaient-ils pas, tous, il y a encore deux-trois mois, qu'il fallait fermer des lits dans les hôpitaux pour faire des économies salvatrices pour le Pays 2.
Aujourd'hui, on manque de lits, on manque de masques, on manque de médicaments.
Il y a quelques mois, nos dirigeant n'imaginaient rien de ce qui devait être prévu et qui était prévisible 2. Ils n'imaginaient que les économies supplémentaires à faire autour de ce qui concerne le bien commun, pour mieux engraisser les biens privés.
Si seulement ils savaient, nos énarques, ce qu'est la Loi de l'emmerdement maximal. Que ferait-on si, par exemple encore, durant le confinement Covid-19, une centrale nucléaire perdait son confinement, obligeant une large portion de territoire à se confiner dans le confinement ?3
Gouverner c'est prévoir ! Ils ne prévoient rien ! Ils ne savent pas gouverner !
En tout cas, pour le nucléaire, je ne croyais pas si bien dire.
Voici un lien vers le site de la CRIIRAD qui expose son opinion sur les possibles conséquences de la pandémie :
L'avis de la CRIIRAD concernant le Covid-19.
Entre parenthèses, je me permets de vous suggérer de devenir membre de la CRIIRAD, association faisant partie de l'Ordre des Défenseurs de la Terre : Elle est bien utile pour donner des informations aptes à contrebalancer la propagande des nucléocrates.
Quant aux agriculteurs de la mal-bouffe il ont été pris au piège tendu involontairement par la mise en place du confinement !
Tout le pays étant arrêté pour la cause que vous savez, eux ne s'arrêtant pas, parce qu'il faut reconnaître qu'en l'état du système néolibéral, même s'ils produisent de la merde, c'est cette merde qui fait, en grande partie, que nous n'avons pas, pour l'instant, de famine généralisée, les mesures de la qualité de l'air faites la semaine dernière ont permis de bien identifier la quantité de micro-particules fines qu'ils émettent par leur "grand cirque" de machines tueuses de sols ; "grand cirque" qui arrive parfois à consommer plus de joules-pétroliers qu'il ne produit de joules-nourritures, preuve par excellence de son aberration.
Ainsi, le confinement aura au moins eu le bon goût de nous donner la possibilité de quantifier exactement la part de la pollution atmosphérique imputable à l'agriculture intensive mortifère.
Il faudra se souvenir de cette donnée lorsque la crise sera passée.
1 Le 8 et 9 octobre 2019, dans la centrale nucléaire de Golfech, implantée sur la Garonne entre Toulouse et Agen, centrale qui a vu son personnel renouvelé de moitié en moins de cinq ans du fait des départs en retraite (la centrale a commencé sa production au milieu des années 80, soit il y a 35 ans, ce qui correspond au temps d'une carrière chez EDF) un grave incident, très très peu relayé par les médias nationaux, a failli conduire à une perte du refroidissement sur un des deux réacteurs du site ; ce qui veut dire, de façon plus compréhensible, qu'on a échappé de justesse à un Fukushima au pays du foie gras et du pruneau.
En fonction du vent de la mi-octobre dans la région, cela eut été "Adieu Agen et Bordeaux !" ou "Adieu Toulouse, Montauban, Carcassonne et Narbonne !"
Rapport très mollasson de l'ASN
Ce qu'en a dit le Figaro, laxiste en la matières radioactives qui l'a mal classé au Niveau 1 au lieu du Niveau 2 (Même pas peur !)
Communiqué de l'association "Stop Golfech"
Ce qu'en disait La Dépêche du Midi à l'heure de l'arrivée du Covid-19
2 Je n'évoque même pas l'existence de nombreux rapports rédigés par des organismes de la défenses nationales depuis la crise du SRAS, dont un de 2017 rédigé par un service de la France (je vous demande pardon car j'ai lu cela il y a quelques jours quelque part mais je ne le retrouve pas la source ; alors merci aux bonnes âmes qui voudront bien communiquer cette source en commentaire) rapport sans doute oublié dans un tiroir de Matignon ou de l'Elysée, rapport qui prévenait que la France se trouvait fort mal préparée à affronter les conséquences d'une grave épidémie ou d'une pandémie. Il ne serait pas étonnant que ce document ait été oublié parce qu'il ne fait aucun doute - c'est comme cela les rapports ! - qu'il conseillait d'engager des dépenses - ça rime avec Défense ! afin de blinder la protection de la population mais susceptibles, en même temps, de gréver les avantages fiscaux accordés aux copains méga-blindés de fric de Macron, le "Bel-Ami" ; lequel se défendra, haut et fort, de n'avoir pas agit quand viendra le temps du bilan. On parie ?!?
3 En cas d'accident nucléaire, les plans prévoient le confinement de la population dans les logements ; sans motifs dérogatoires permettant des sorties ! Pas même dans les jardins ! Au confins du merveilleux, n'est-ce pas ? La radioactivité, c'est pire que les virus !
1 De Steph -
Concernant les ZNT :
https://www.terre-net.fr/actualite-...
et paru hier sur reporterre :
https://reporterre.net/Pendant-le-c...
2 De écodouble -
On ne s'en tiendrait qu'à la lecture du premier lien, on pourrait croire à un poisson d'avril - il y en a bien eu un sur ce blog, que cela soit dit, au cas où vous auriez lu et cru l'article du dernier 1er avril.
Hélas, l'article de Reporterre nous ramène très violemment les pieds sur Terre, dans les brumes mortelles des pesticides, produits toujours légaux alors qu'ils sont létaux.
Dés lors, je propose de rendre obligatoire pour chaque membre de la FNSEA, syndicat d'assassins, l'obligation de boire, en public, un grand verre d'un cocktail de pesticides, dont des SDHI. Juste pour qu'ils nous prouvent que ces produits en lesquels ils ont foi ne sont pas des poisons. Chiche !