Tout se passe comme ce que nous aurions dû et pu prévoir.
Les poulets... Pardon ! Les fonctionnaires de police ont eu les coudées franches et carte blanche quand il s'est agit de matraquer, gazer, arracher les mains, crever les yeux et les tympans des Gilets Jaunes.
Ils ont de même eu les coudés franches pour taper des sapeurs-pompiers.
Enfin, ils ont aussi pu molester et bombarder au canon à eau les personnels des Hôpitaux Publics lorsque ceux-ci manifestaient pacifiquement pour dénoncer les coupes budgétaires qu'imposaient Bel-Ami et Buzyn !
Nul étonnement à ce que maintenant ils pensent qu'ils peuvent tout se permettre.
Aussi, c'est logiquement que la crise du Covid-19 incite les "faiblement neuronés" à s'autoriser des comportements d'une exceptionnelle gravité.
Dès lors, la Démocratie est en passe de ne plus être !
Et ce n'est pas rien de le dire quand on sait que la police française a conservé dans son ADN des potentiels de fonctionnement qu'avait su lui insuffler la Gestapo. D'ailleurs, cette caractéristique est vraisemblablement demeurée aussi chez ses homologues des pays d'Europe qui furent occupés, comme la France, par les armées et polices nazies camées à la pervitine 1, molécule qui permit très facilement le "No limit" que l'on sait !
En tout cas, juger par vous même, en prenant connaissance, ci-dessous, de comment se passent parfois le contrôle du confinement par la police, qui ne peut plus être qualifiée de "nationale".
Le 26 mars, Houssam, jeune informaticien vivant en région parisienne, employé à Santé Publique France, est appelé d'urgence à son travail. Une panne sur un serveur ? Une température trop élevée quelque part ? Aller savoir !
Il a ses papiers, son laisser-passer et son attestation de sortie. Il part, fait son travail, puis rentre chez lui, très tard. Il est en train de se garer à proximité de son domicile quand des soudards gestapistes-en-herbe arrivent : Des rebuts - vous allez le comprendre - bien que porteur de cartes bariolées du bandeau bleu-blanc-rouge, les couleurs de la "patrie" des Droits de l'Homme : Deux mecs et une meuf.
Pas de politesse ! Dans le dur tout de suite !
Les malfaisants de la fonction publique sont violents dès le premier regard, dès la première syllabe. Paroles pressants, ambiance oppressante, interrogatoire, contrôle des papiers !
Ils sont en règle !
En règle, sauf que... sauf qu'il manque l'année de naissance d'Houssam sur l'attestation. Il y a bien le jour et le mois, mais il n'y a pas l'année. Bon ! Un insignifiant petit oubli, vraisemblablement à cause du départ en urgence ; pour aller servir le Pays ! Afin de maintenir en état de fonctionner un ordinateur du système de santé national, en pleine crise sanitaire !
Mais les polytechniciens-policiers jubilent de ce manque. Railleries, suspicions, menaces, insultes. Les sbires rivalisent de provocations.
Ont-ils bu ? Il est reconnu que les commissariats sont des débits de boissons.
Sont-ils drogués ? On peut toujours s'en mettre de coté quand on interpelle un dealer.
S'ils n'ont ni bu ni consommé des molécules illicites, alors ils sont fous !
La victime de l'agression, elle, se contient, fait la tortue, encaisse, reste parfaitement maître d'elle-même, toujours assise derrière le volant de sa voiture garée là où elle doit passer la nuit.
Le temps passe et il est minuit passé. Merveilleux ! L'attestation n'est plus valable !
Illico, les indignes représentants de la Force Publique collent 135 euros d'amende, avec la jubilation du délit-national accompli. Puis signifient à Houssam de circuler.
Pour quoi faire ? Il est arrivé chez lui !
Des minutes passent encore. Houssam, ne déplace pas sa voiture. En fait il ne le pourrait pas car la "caisse" des flics l'en empêcherait. Au bout d'un moment, toujours assis derrière son volant, stationné moteur à l'arrêt, il prend son téléphone en main : il voudrait filmer, même s'il a la peur au ventre.
Alors une des racailles arrive à la portière et lui annonce qu'il se voit retiré 7 points sur son permis de conduire pour utilisation du portable au volant !
La voiture garée ?!!
Houssam essaie de protester.
Insultes racistes, menaces ! Et de tomber l'affirmation qui ne peut sortir que de la bouche de celles et ceux qui se savent intouchables : "Si tu veux porter plainte, ce sera ta parole contre la nôtre".
Et les fiers fonctionnaires de la future dictature tant souhaitée par la caste de Macron ont fini par s'en aller, sûrs d'avoir une médaille à la fin de la crise, sans avoir à la payer, pour grands services rendus à la Nation, comme celle qu'ils ont déjà eu en récompense de leurs crimes commis durant la crise des Gilets Jaunes 2.
Aujourd'hui on peut le dire, la Gestapo natio... la police nationale est prête pour verrouiller et mater le pays.
Voilà qui devrait rassurer Bel-Ami et faire qu'il se sente fort pour mener à bien son rêve, son coup d'état à lui : mener la phase finale de "néolibéralisation" de la France avec, en même temps (ce fameux "en même temps" apte à amadouer les imbéciles et les médias), la mise en place de la dictature façon 1984, grâce à des "start up" de la surveillance numérique.
Maintenant, je pose une question à nos amis de la maison poulaga :
Si par malheur vous êtes "agressé" par le Covid-19, vous ou un membre de votre famille, agressé au point qu'il faille vous envoyer aux urgences, est-ce que vous n'aurez pas un peu honte, voire beaucoup honte, d'avoir été maltraitants à l'endroit de celles et ceux qui feront tout pour vous sauver ?
Et si vous êtes blessés, un jour, en mission, même si c'est par un de vos collègues qui aurait un coup dans le nez, vous les traiterez comment ? celles et ceux qui vous soigneront ? Vous les insulterez ? Vous les menacerez ? Vous les violenterez ? Vous les verbaliserez ? Vous les mutilerez ?
Ou bien est-ce que vous vous excuserez d'être de cette administration si minable, puisque maintenant elle sert bien plus à contraindre la Nation plutôt qu'à la protéger ; d'autant plus minable qu'elle a à sa tête des fous, tel celui qui ressemble vaguement à Reinhard Heydrich, mal-foutus, gringalet, "mini-têté" au point qu'aucune casquette ne lui ira jamais.
D'ailleurs, c'est drôle ça ! comme tous les dictateurs, avérés ou potentiels, ont cette particularité d'être toujours ridicules. En tout ! Et comme leurs sbires sont systématiquement des minables !
1 Norman Ohler, L'extase totale - Le IIIème Reich, les allemands et la drogue, Éd. La Découverte, 2016, 2018.
2 L'an dernier, après le gros des manifs Gilets Jaunes, de la quantité astronomique de breloques distribuées par "Castagneur" aux arlequins et aux argousiers, seuls ces derniers les ont eues gratuites ; ce qui est anormal : d'habitude, un récipiendaire paye sa médaille. Rappelons aussi que les rouquins ont particulièrement été gâtés lors de la réforme des retraites : ils ont conservé tout leur régime spécial ! Il leur a suffit pour cela, en usant des voitures de service (abus de bien social !), aller, une nuit, prestement réveiller les préfets de presque toutes la France, à 3H00 du matin, tous "pinpons" hurlant (tapage nocturne !) : le lendemain Macron se couchait. La flicaille, y a pas à dire, elle sait y faire !