Naturalistes en herbe

Dans l'ancienne ferme où je réside en Bretagne, depuis cinq ans je me suis consacré à replanter des haies sur talus, à aménager des points d'eau, à construire des murets de pierres sèches, à installer divers nichoirs et à confectionner des abris pour les insectes.

Tout ne donne pas immédiatement un résultat mais assez rapidement, finalement, on se voit récompensé de son travail.
Ainsi, il y a peu, des amis et leurs enfants m'ont rendu visite.
Leur petit garçon, de 4 ans et demi et déjà très débrouillard, jouait autour de nous avec sa sœur quand il a dit un peu étonné :
- "J'ai vu un animal ! Une sorte de lapin en trait. Un insecte."
Nous avons ri tout en continuant notre conversation puis nous avons nous aussi vu l'animal qui se faufilait entre de gros cailloux : c'était une belette !
Nous pouvions voir une hôte de marque, qui sans aucun doute, bénéficie des aménagements des lieux faits toujours dans l'esprit de favoriser la biodiversité.

Mais voici le portait de la Belette tel qu'il a été croqué par le papa du naturaliste sous la houlette de son fiston plein de talent.
Si la description de notre spécialiste en comparaison anatomique était de toute première qualité, il faut avouer, hélas, que nous ne pouvons pas en dire autant du dessin (la belette, c'est le truc au milieu qui a deux pattes, une bouche, un oeil et une sorte de bigoudi sur la tête).

Pour le gouvernement, la belette est nuisible et les banquiers doivent être sauvés.
Dans une ferme de Bretagne, on pense tout le contraire !

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