Les traders, ils sont comme ça

Il s’appelle Romain Camus, il est français, il a 35 ans et c’est un pov’ type.


Il y a une quinzaine de jours, à Londres, une de ces villes du Monde pourries par l’argent et déshonorées à jamais parce qu’elles ont tout permis à la finance, des médecins et des infirmières manifestaient pour dénoncer les licenciements massifs de personnels soignant dans les hôpitaux, ces dégraissages résultant des coupes budgétaires décidées par Cameron.
Il faut là préciser qu'il s'agit du Cameron-Premier-Ministre qui ne s’appelle pas James mais qui fait tout de même un Titanic, en matière sociale celui-là ; le Cameron qui en ces temps de crise préfère finir d’appauvrir les pauvres pour assurer aux plus riches d'être encore plus riches.

Lorsque le cortège des blouses blanches passa au pied de l’immeuble de la Deutsche Bank, les manifestants remarquèrent un individu en col blanc faisant de grands gestes et agitant, hilare, un billet de banque de 10 livres, pour les narguer.
Les précieux humains tout dévoués dans leur métier à soigner les malades et les blessés furent même apostrophés par l’arrogant et pervers personnage : il leur cria d’aller chercher un boulot, « un vrai ».
Sans doute n’existe-t-il pas de mot assez fort pour qualifier pareille bêtise et semblable vilenie car personne avant ce type n’avait dû montrer une telle inintelligence.
Et pour cause ! Ce crétin, c’était un trader, un de ces abrutis qui vivent déconnectés de toutes les réalités et qui infestent la capitale de la perfide Albion, celle-ci les laissant libres de faire les actes les plus amoraux de l’Histoire de la finance.
Dès lors, pas étonnant que ces gugusses soient devenus débiles, forts du pouvoir qui leur a été laissé, même s’ils ont fréquenté les plus grandes écoles du Monde, qui devraient - soit dit en passant - se sentir salies par les comportements de leurs anciens sales rejetons.

Ainsi, le taré qui a agi de la sorte, parce qu’il est français, est peut-être sorti de Polytechnique ou de Centrale, toutes deux financées par nos impôts et toutes deux générant ce genre de profil très apprécié par les « banksters ».
En effet, alors que ces écoles devraient s’employer avec tous leurs moyens à former des élites toutes au service de notre Pays, elles fabriquent en fait des "mal-neuronés" destinés à devenir de super-parasites affairés à détruire les Peuples et les Pays ; quand bien même fussent-ils les leurs.

Il y a fort à parier que les peuples n’oublieront pas.
Ce type risque de devenir, dans l’esprit des citoyens, l’image même du trader et de la finance.
D’ailleurs ses chefs ont bien vu le risque et ils ont viré le « mal-cérébré » presque sur le champ et se sont ensuite empressés de diffuser un communiqué laissant entendre que les banques, c’est les gentilles et que les méchants, c’est les traders.

Oui ! espérons bien que notre mémoire collective n’est pas un gouffre sans fond d’où plus rien ne ressort. Il est des images qui doivent rester !
Le méchant employé a été pris en photo dans ses agissements - tant mieux - avec un de ses copains qui rigole (voyez la photo)(*) mais qui, lui, n’a pas pour autant été viré.
Regardons bien la photo (voir le lien plus haut) et souvenons-nous. Il va bien venir un moment où il ne fera plus bon être trader et dirigeant de banque.

Il est trader, il s’appelle Romain Camus et il a plein de petits copains qui s'emploient à faire en sorte que le Monde n'est pas ce qu'il devrait.
Ne les oublions pas.

(*) Il existait sur un site une photo agrandie où le visage du fou était bien visible mais elle n'est plus en ligne : big brother veille toujours !       

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